Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ca fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré
Le rallye mécanique
Des Mad Max de bazar
A r’commencé son cirque
Au soleil de janvier
Vont traverser l’Afrique
Avec le pieds dans l’ phare
Dégueulasser les pistes
Et revenir bronzés
Ravis de cet obscène
Et pitoyable jeu
Belle aventure humaine
Selon les journaleux
Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents couillons dans leurs camions
Ca fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré
Passe la caravane
Et les chiens n’aboient plus
Sous les roues des bécanes
Y’a du sang répandu
C’lui des quelques sauvages
Qui ont voulu traverser
Les rues de leurs villages
Quand vous êtes passés
Comme des petits Romel
Tout de cuirs et d’acier
Crachant vos décibels
Aux enfants décimés
Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents guignols dans leurs bagnoles
Ca fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré
Combien d’années encore
Ces crétins bariolés
F’ront leur terrain de sport
D’un continent entier
Combien d’années enfin
Ces bœufs sponsorisés
Prendront l’ sol africain
Pour une cour de récré
Dans leurs joutes odieuses
Les bonbons bien au chaud
Au fond de leurs délicieuses
Combinaisons fluos
Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ca fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré
Traducción libre: Raúl Montenegro
Quinientos boludos en la línea de salida
Quinientos mamíferos sobre sus motos
Son demasiadas narices
En las puertas del desierto
Un paquete de cabrones
Al viento del Ténéré
El rally mecánico
Los Mad Max de bazar
De nuevo empezaron su circo
Al Sol de enero
Van a atravesar África
Con sus pies en el faro
Manchando las pistas
Y volviendo bronceados
Encantados de este obsceno
Y lamentable juego
“Bella aventura humana” Dicen los periodicuchos
Quinientos boludos en la línea de salida
Quinientos pendejos en sus camiones
Son demasiadas narices
En las puertas del desierto
Un paquete de cabrones
Al viento del Ténéré
Pasa la caravana
Y los perros ya no ladran más
Bajo las ruedas de las motos
Hay sangre derramada
El de unos pocos salvajes
Que han querido cruzar
Las calles de sus pueblos
Cuando ustedes pasaron
Como pequeños Rommel
Todos en cuero y acero
Escupiendo sus decibeles
Sobre niños diezmados
Quinientos boludos en la línea de salida
Quinientos títeres en sus coches
Son demasiadas narices
En las puertas del desierto
Un paquete de cabrones
Al viento del Ténéré
Cuántos años más
Esta sarta de cretinos
Harán su campo de deportes
En un continente entero
Cuántos años por fin
Estos bueyes patrocinados
Tomarán el suelo africano
Por su patio de recreo
En sus juguetes odiosos
Los bombones bien calientes
En el fondo de sus deliciosas
Vestimentas fluorescentes
Quinientos boludos en la línea de salida
Quinientos mamíferos sobre sus motos
Son demasiadas narices
En las puertas del desierto
Un paquete de cabrones
Al viento del Ténéré
Letra: Renaud Séchan / Música : Renaud Detressan
Traducción libre: Raúl Montenegro